Projet d’urbanisation à Madagascar 760 logements sociaux en vue #MyMadagascar #MahajangaMaVille
Projet d’urbanisation à Madagascar 760 logements sociaux en vue
760 logements sociaux sont en projet de construction dans quatre régions du pays.
L’appel à manifestation d’intérêt pour les travaux est lancé.
Deux tiers de la population habiteront les milieux urbains en 2020. Cette estimation des Nations Unies est alarmante. Benjamina Ramanantsoa, ministre auprès de la Présidence chargé des Projets présidentiels, de l’Aménagement du territoire et de l’Equipement (M2PATE), l’a marqué le 24 novembre, à l’occasion de la première célébration de la journée mondiale des villes qui s’est tenue au village Voara à Andohatapenaka. « Au rythme actuel de l’urbanisation, la création de nouvelles villes serait incontournable. C’est ce qui explique l’engagement de l’État qui consiste en la construction des logements en périphérie », soutient le Ministre.
Projet d’urbanisation à Madagascar 760 logements sociaux en vue by Hôtel★★★ Restaurant gourmand Coco Lodge Majunga.
Pour 2018, l’Agence nationale d’appui au logement et à l’habitat (Analogh) prévoit construire 762 logements dans quatre régions du pays. 182 seront à Iarinarivo Ambohidratrimo, 124 à Ivoloina Toamasina, 203 à Amparemahitsy Mahajanga et les 253 restant à Vatofotsy et Ivohitra Antsirabe. A entendre le directeur général de l’Analogh, Rakotoarisoa Rafaralahy, ces lotissements seront accessibles à tous et non seulement aux fonctionnaires comme c’était le cas auparavant.
« Le coût varie de 40 à 50 millions d’ariary » (environ € 12 000.-)
« Il n’y a aucun critère spécifique pour l’obtention de ces lotissements. L’État veut favoriser l’accès au logement. D’où la facilité de paiement que nous proposons », avance le premier responsable d’Analogh. Il explique que les intéressés auront entre 5 à 10 ans pour s’acquitter les prix de leurs lotissements. « Le coût varie suivant le type de logement choisi parmi les quatre types proposés (une à quatre pièces) mais ceci se situe généralement entre 40 millions et 50 millions d’ariary », poursuit Rakotoarisoa Rafaralahy
A la différence des autres lotissements privés, ceux de l’État sont extensibles. Il faut seulement que le propriétaire suive le plan préétablit par les architectes de l’Analogh. Afin de rendre concret ce projet ambitieux, cette agence appelle les investisseurs, partenaires techniques et financiers à lui tendre la main. Le financement nécessaire pour ces cinq projets est évalué à 15 millions de dollars, soit 48 milliards d’ariary.
Une politique draconienne requise
La construction d’une nouvelle ville, ou l’extension de celles déjà existantes nécessitent de grandes volontés politique et surtout de gros investissements. La construction de routes et autres infrastructures publiques, les projets d’assainissement et de sécurité ainsi que la mise à la disposition des habitants des services administratifs et financiers sont des points énormes à considérer. Mais le ministre explique que les cadres légaux, notamment la loi sur l’urbanisme qui date de 2015 et le plan d’urbanisme qui va avec, sont là pour permettre de bien accomplir la nouvelle politique nationale du logement.
Quant aux financements, l’Etat fait appel aux investisseurs – nationaux et étrangers – de travailler coude à coude dans la réalisation de sa politique nationale du logement. Des terrains domaniaux seront mis à la disposition des investisseurs intéressés dans ce secteur.
Pour Amparemahitsy Mahajanga, la commune rurale de Belobaka se trouve dans le District de Mahajanga II de la Région Boeny. Le chef lieu de la commune se situe à 10 km du centre-ville de Mahajanga, sur l’axe de la RN4. Elle ceinture cette chef lieu de région et couvre une superficie de 208 kilomètres. La commune est limitée au nord et à l’est, par la commune rurale de Betsako, au sud-est par celle d’Ambalakida, à l’ouest, par Mahajanga et au sud par les deux communes rurales de Boanamary et de Marovoay Banlieue. Le Canal de Mozambique la borde au Nord Ouest et lui offre une longue plage.
Elle est composée par neuf fokontany : Belobaka, Amparemahitsy, Ampazony ou Ampahazony, Ampitolova, Ankazomenavony, Antsaboaka, Antsanitia, Besely et Ladigy.
Sur son territoire se situent les sept grottes de Belobaka une formation karstique de l’ère secondaire.
Le nom de Belobaka a été donné à cause de l’existence d’un vaste champ de tabac ou lobaka dans le dialecte sakalava]. Belobaka signifie littéralement « beaucoup de tabac ». Cependant, la commune a aussi porté le nom d’Andavakabe par l’existence des grottes à sa proximité.
Quelques fokontany ont aussi l’historique de leur dénomination. Ainsi :
- Besely tire son nom de l’existence d’une forêt naturelle presque disparue, riche en « sely », grand arbre exploitable en bois d’œuvre et de construction.
- « pare » signifiant route fait allusion à la RN4 longeant en ligne droite le village d’où le nom « Amparemahitsy ».
- Ampazony vient du mot « mpanjono » ou pêcheurs où est exercée la pêche maritime. D’autres disent Ampahazony dérivant d’Ampahazoana car les nouveaux s’y enrichissent facilement.
- Ankazomenavony, qui a pris son nom de l’existence d’un grand nombre d’arbustes à fleur rouge.
- Antsaboaka, selon le dialecte antaisaka « Tsa miboaka » fait allusion à un visiteur qui ne veut plus quitter le lieu à cause de la présence d’une vaste plaine à vocation rizicole.
- Ladigy, provenant du français « La digue » étant prévu vers la fin de la colonisation d’être franchi par une digue, où le vestige de la coulée en béton est encore visible de nos jours.
