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26 Novembre, c’est la Journée des enfants des rues #MyMadagascar #MahajangaMaVille

26 Novembre, c’est la Journée des enfants des rues.

Pour célébrer le 20éme anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant, qui a été signée en 1989, l’UNESCO organise chaque 26 novembre la journée des enfants des rues.

De nombreuses associations luttent en faveur des enfants des rues, que ce soit en Amérique Latine, en Asie ou à Madagascar, qu’elles soient ou non confessionnelles. Leur action de terrain permet de réaliser un véritable travail de fourmi en faveur des enfants, de leur éducation, de leur sécurité, allant parfois jusqu’à une véritable renaissance des liens sociaux et familiaux.

A Madagascar, le Père Pedro Fondateur d’Akamasoa, est connu pour le combat qu’il mène contre la pauvreté.

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L’Association Humanitaire AKAMASOA a été créée en 1989 pour venir en aide aux personnes pauvres d’Antananarivo, qui vivaient sur la décharge d’Andralanitra et dans les rues de la capitale. Son but était de sortir ces personnes des lieux inhumains où elles vivaient, afin qu’elles mènent une vie humaine dans la dignité
Les fumées blanches qui s’élèvent sur les hauteurs d’Antananarivo l’intriguent. Au mois de mai 1989, il se rend alors avec de jeunes séminaristes sur les collines. Il y découvre femmes, hommes et enfants errant dans la décharge de la capitale, parmi les chiens et les porcs, attendant que les bennes déversent les déchets. Il lui faudra six mois de longues discussions, pour convaincre ces familles, vivant au milieu des ordures, de se battre pour un meilleur futur pour leurs enfants. Il réussira à convaincre 70 familles de quitter la décharge pour créer un nouveau village sur une terre rocheuse à 7 km de la ville, mise à sa disposition par les autorités.
En décembre 1989, avant Noël, le père Pedro fonde avec ses amis malgaches une association dont le nom en malgache Akamasoa signifie « Les bons amis », pour être précis « les amis fiables et sincères ».
Ses objectifs consistent à redonner une dignité humaine aux populations les plus pauvres, issues de la rue, grâce à un logement décent qu’elles contribuent à édifier, à une scolarisation obligatoire des enfants et à un travail rémunéré.
Aujourd’hui, après 27 ans de combat, l’association AKAMASOA est venue en aide à 500.000 malgaches. 4.000 maisons ont été construites, et 25.000 personnes habitent dans nos villages. Chacun de ces villages comporte des écoles, un dispensaire et des lieux de travail pour les adultes : carrière, maçonnerie, menuiserie, agriculture, artisanat. 14.000 enfants sont scolarisés dans nos écoles. Et en 2004, l’association a été reconnue d’Utilité publique par l’Etat, ce qui entérine la nécessité de sa présence et de son action dans le fonctionnement social général de l’Ile.  AKAMASOA est fier des réalisations, mais AKAMASOA sait aussi qu’il est impossible de se reposer sur les acquis. La lutte est quotidienne, qu’elle concerne les problèmes de chacun des villages, ou bien les personnes pauvres qui continuent de venir demander l’aide d’AKAMASOA, et que le Centre d’Accueil a recensé au nombre de 43 487 personnes pour l’année 2016, ayant reçu une aide temporaire d’urgence : repas, vêtement, couverture, savon.

Pour les millions d’enfants de la planète vivant dans la rue, l’éducation est la méthode la plus efficace pour se réinsérer dans la société. Le travail de l’UNESCO dans ce domaine a un objectif double, d’un côté, développer l’éducation de base à destination des enfants de la rue et de l’autre, prévenir les difficultés pour éviter que les enfants ne finissent dans la rue. Les activités se centrent sur : (i) la sensibilisation du grand public à la question des enfants de la rue et de la non-application des droits à l’éducation pour tous ; (ii) l’offre d’un soutien technique aux organisations et aux institutions afin de répondre aux besoins essentiels de ces enfants ; (iii) le renforcement des partenariats entre les secteurs public et privé au niveau national et international afin de garantir une action soutenue et efficace.

Les Nations Unies estiment à 150 millions le nombre d’enfants définis comme enfants de la rue. Les causes peuvent être multiples : violence, drogue, alcoolisme, décès d’un parent, explosion familiale, conflit armé, catastrophe naturelle ou simple effondrement socio-économique. Mais le résultat est le même : ces jeunes se retrouvent forcés de vivoter dans la rue, fouillant les poubelles, mendiant, vendant à la sauvette dans les quartiers pauvres et les villes polluées du monde en développement.

Il est aujourd’hui reconnu que le phénomène des enfants de la rue n’est pas une conséquence de la pauvreté uniquement. C’est davantage une somme de différents phénomènes qui peut l’expliquer. Lorsqu’il s’agit de répondre par des actions à des besoins opérationnels, les causes suivantes sont couramment avancées : • l’urbanisation rapide et mal maîtrisée ; • l’explosion démographique ; • la désintégration de la famille ; • le chômage et l’insuffisance de revenus ; • la carence des systèmes éducatifs et sociaux • l’inadaptation des systèmes formels d’éducation entraînant des échecs, abandon ou rejets scolaires ; • l’insuffisance ou le manque d’institutions de prise en charge des enfants ayant abandonné l’école, etc.

Quels sont leurs besoins ? Comme tous les autres, les enfants de la rue ont besoin d’être logés, nourris, soignés, protégés, socialisés et éduqués, d’avoir une formation professionnelle. Ils ont besoin de toutes les conditions favorables à leur éducation. Qui va à leur secours ? Des individus de bonne volonté, des institutions religieuses ou laïques, des Organisations Non Gouvernementales, des départements ministériels, le système des Nations Unies (UNESCO, UNICEF, BIT, OMS, ONUSIDA etc.) tentent de subvenir aux besoins de ces enfants. Suivant leurs mobiles, les interventions prennent les formes de plaidoyer, de projets de survie selon une approche préventive ou curative du problème, de réhabilitation, d’éducation, de législation ou de répression. Ces différents acteurs rencontrent souvent des difficultés dues à la connaissance limitée du phénomène, à sa négation par certains gouvernements, au manque de personnel qualifié, à la dispersion des efforts et à l’insuffisance des ressources. L’UNESCO, par son Programme d’éducation des enfants en situation difficile, enfants de la rue, leur redonne l’espoir au moyen de l’éducation.

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