Lutte contre le feux de brousse by Hôtel★★★ Restaurant gourmand Coco Lodge Majunga.
Le Président de la république a renouvelé le maintien des sanctions à l’encontre des initiateurs de feux de brousse, vendredi.
Un autre appel dans le désert Après l’annonce de sanction par le Premier ministre Jean Ravelonarivo, à l’encontre des chefs Fokontany en cas de propagation de feux de brousse sur leur territoire, Hery Rajaonarimampianina, Président de la république, dans son discours, lors de la présentation des vœux à Iavoloha, a réitéré l’application des sanctions sur les personnes initiant les feux de brousse cette année. Aucun détail n’a été obtenu, pour l’instant, après cette annonce. Un haut responsable du ministère de l’Environ¬nement, de l’Écologie, de la Mer et des Forêts, a seulement indiqué que les pénalités comme l’acquittement d’une amende ou même de l’emprisonnement existent déjà à l’encontre des délinquants.
Sur le terrain, Lalaina Andrianavalona, coordonateur de la coalition Corridor Ankeniheny Zahamena, souligne les difficultés à appliquer ce texte, afin de protéger la forêt et l’environ¬nement. « Certains chefs de fokontany, ainsi que bon nombre de membres leurs familles ont été impliqués dans la pratique de culture itinérante sur brûlis. Comment voulez-vous que les chefs de fokontany puissent appliquer le texte en vigueur Il faut une synergie entre les différentes parties prenantes, comme les autorités locales, la Justice, les forces de l’ordre, les ONG et la communauté locale, pour réduire ce fléau », lance-t il. Le nombre des agents forestiers reste également insuffisant pour faire appliquer la loi. Selon la statistique obtenue auprès du ministère de l’Environnement, de l’Écologie, de la Mer et des Forêts, il n’y avait, en 2004, que onze mille deux cents six agents forestiers, dont une centaine de techniciens forestiers, pour s’occuper de 8,2 millions d’hectares de forêts, en dehors des aires protégées, soit un agent forestier pour quelques sept cents hectares de forêts.
Peu de sanctions
Une source au sein de la Compagnie de la Gendar¬merie de Mora¬manga a, ensuite, confié qu’aucune arrestation n’a été pour l’instant effectuée après la déclaration lancée par le Premier ministre, en octobre dernier. « Il est difficile à la fois de lutter contre les trafiquants de bois précieux, les bandits et les paysans s’adonnant aux feux de brousse. L’effectif fait défaut et personne ne voudrait poser de plainte relative aux feux de brousse », a indiqué la source auprès des forces de l’ordre. Les données relevées, entre le mois de novembre et de décembre, après l’annonce du Premier ministre de sanctionner les chefs de fokontany, issues du système d’alerte et de prévision des feux de brousse initié par l’administration gouvernementale, responsable du programme spatial des États-Unis (NASA) et Conservation Internationale, justifie toutes ces difficultés à appliquer les ordres.
Durant le mois de no¬vem¬bre, les feux de brousse et culture sur brûlis, ayant une superficie inférieure à 5 Km2, ont été les plus nombreux dans la Grande île, malgré les rappels à l’ordre. Tandis qu’au mois de décembre, les feux ravageant la végétation, d’une superficie supérieure à 5Km2, ont été nombreux, notamment, dans la partie Nord Est et le long des côtes des régions de Menabe et de Melaky.
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