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René Angélil, la fabuleuse histoire de l’homme qui a créé Céline Dion by Hôtel★★★ Restaurant gourmand Coco Lodge Majunga.

Début de l’année 1981. Céline Dion, 13 ans, entre un beau jour dans le bureau de René Angélil, un Canadien d’origine libano-syrienne qui frôle la quarantaine. Il a voulu voir de près cet oiseau rare qui lui a envoyé une maquette de plusieurs titres, interprétés d’une voix déjà puissante et cristalline. D’emblée, la jeune Céline le trouve triste, avec ses chaussures marron et ses habits sombres.
Elle est impressionnée, forcément, malgré la présence réconfortante de sa mère Thérèse qui l’a accompagnée ce jour-là – elle ne la quittera plus d’une semelle jusqu’à sa majorité. René lui demande de chanter a capella, Céline s’exécute, donne toute son âme… Coup de foudre artistique. « Tu m’as fait pleurer… » lui dit-il. « Je ne le connaissais pas encore vraiment, mais j’ai senti que ça voulait tout dire », se souviendra la chanteuse. Ce jour-là, leur duo professionnel est lancé.

Qui est-il, à l’époque, ce René Angélil ?
Un vrai poids lourd du showbiz québécois, amateur de bonne chère et de poker, aimant le risque et superstitieux dans l’âme. Il a commencé comme chanteur dans le groupe « Les Baronets », qui reprenait en français les chansons des Beatles, avant de devenir impresario de choc, notamment de Ginette Reno, la plus grande chanteuse du Québec, idole de la petite Céline Dion qui connaît ses tubes par cœur. Mais Ginette Reno a quitté René, elle fait cavalier seul, et le producteur, meurtri par cette trahison, est à un tournant de sa vie : il envisage même de quitter le métier. L’arrivée de cette gamine à la voix d’or va tout changer.

René va miser sur elle.
En bon joueur, René Angélil va tout miser sur elle, jusqu’à hypothéquer ses propres biens pour sortir les premiers albums. Le producteur a immédiatement saisi le potentiel de sa voix, il a compris jusqu’où il pourrait la mener à condition de travailler et de bien s’entourer. « Si vous me faites confiance, dit-il à sa mère, je vous garantis que dans cinq ans votre fille sera une vedette importante au Québec et en France. »
C’est exactement la stratégie qu’il va suivre : d’abord le marché québécois, où elle triomphe rapidement, puis la France, étape obligée avant la carrière internationale. Pour Céline Dion, c’est la découverte d’un nouvel univers, pilotée par son Pygmalion. René Angélil lui enseigne les règles et les lois du show-business, lui raconte la saga d’Elvis Presley et son impresario le colonel Parker, des Beatles avec Brian Epstein, les réussites de Barbra Streisand ou d’Édith Piaf. Elle écoute, comprend, répète et dépasse peu à peu les objectifs fixés, toujours plus hauts. « Chaque fois que je faisais une télé, il me chuchotait à l’oreille que j’étais la meilleure, raconte Céline Dion dans ses mémoires. Sa voix que j’aimais tant… C’est toi la meilleure, tu es chez toi ici, tout le monde t’aime. Et il me poussait très doucement vers la lumière du plateau. »
Il lui apprend les ficelles du métier, à retenir sa voix, à la travailler tous les jours comme une athlète, à assurer des showcase (des présentations) auprès des compagnies pour décrocher des contrats. Il la transforme, lui fait enlever ses canines proéminentes, modifie son look, sa coiffure, élargit son répertoire. Après les chansons romantiques et doucereuses, c’est le temps de la maturité, de la femme, de la métamorphose. Avec toujours cette exigence à la clef : « Si tu ne fais pas lever la salle, on retourne à la case départ et on y restera un joli bout de temps. » La case départ ? Le marché québécois, point final.

Elle épouse son Pygmalion.
Et ce qui devait arriver arriva. Céline Dion finit par tomber amoureuse de son mentor. Dès 16 ans, elle conserve une petite photo de lui qu’elle cache à sa mère. Il comprend, bien sûr, les sentiments de sa protégée, mais il repousse dans un premier temps cet amour trop neuf. René Angélil a déjà été marié à deux femmes, il a trois enfants – deux garçons et une fille -, et même s’il s’apprête à divorcer, il hésite à franchir le pas. Il redoute la réaction du public, d’autant que la mère de Céline Dion met son veto à toute liaison. Mais les événements se précipitent… Au printemps 1988, Céline triomphe au concours de l’Eurovision. Le soir, René débriefe le show, comme à son habitude.
Elle fait le premier pas, il s’enfuit de sa chambre… Il rappelle quelques minutes plus tard, depuis le hall de l’hôtel : « Si tu veux vraiment, c’est moi qui serai le premier. » Et Céline Dion de lui répondre : « Tu seras le premier… et le seul ! » Six ans plus tard, ils officialiseront leur couple aux yeux du monde lors de noces fastueuses dans la cathédrale Notre-Dame de Montréal : l’ancienne petite fille de la ville de Charlemagne, issue d’une famille de quatorze enfants, devenue la grande star du Québec, épouse alors son Pygmalion dans une robe de princesse, la tête couronnée d’une tiare scintillante. René, lui, a prévu des tables de Black Jack pour ses invités…

La vie leur offre désormais le meilleur : l’amour, le succès et la fortune.
Dès le début des années 1990, René Angélil la lance avec succès sur le marché international, en négociant de main de maître avec Sony pour un premier album en anglais. Elle décolle aux États-Unis, notamment avec le tube « Where Does My Heart Beat Now. » Le grand cirque tourne vite à plein régime : voyages, tournées, les stades du monde entier, la vie entre deux avions, l’argent qui coule à flots après les albums Falling Into You et D’eux, qui les propulsent dans les grandes fortunes du showbiz – la presse québécoise avance le chiffre de 700 millions de dollars amassés sur plus de trente ans.

Tout ce qu’ils touchent se transforme en or, à l’image de la chanson titre du film Titanic, que l’on vient un beau jour proposer au couple. Céline n’est pas partante, elle n’accroche pas sur la mélodie ; René insiste, l’oblige presque, et c’est le banco : « My Heart Will Go On » est l’une des musiques qui s’est le plus vendue dans le monde.

By Hôtel★★★ Restaurant gourmand Coco Lodge Majunga.

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