Les sites touristiques du BOENY – MAROVOAY
Marovoay, qui signifie littéralement “Beaucoup de crocodiles” se situe à 94 km au sud ouest de Mahajanga ville. La ville de Marovoay est l’ancienne capitale du royaume Sakalava du Boina.
Marovoay avait été choisie pour sa situation privilégiée : bâtie sur les rives de l’estuaire de la Betsiboka à quelques 70 kilomètres à l’intérieur des terres. La ville bénéficie ainsi d’une voie de communication exceptionnelle vers le canal du Mozambique. En venant de Mahajanga, vous verrez du haut des collines environnantes ces immenses étendues inondées durant la saison des pluies, quadrillées par une multitude de digues et de canaux.
La chasse aux crocodiles était au début du XXe siècle une activité importante dans la région et la cité a adopté ce saurien dans ses armoiries.
La plaine de la Basse Betsiboka a été mise en valeur sous la colonisation et est devenue un des greniers à riz de Madagascar, dont la production était en partie exportée vers l’Europe. Cette région est peuplée essentiellement de migrants venus de plusieurs régions de Madagascar à la recherche d’un emploi salarié et, par la suite, de terres.
Marovoay joue un rôle économique important sur le plan agricole de Madagascar grâce à sa vaste plaine aménagée pour la riziculture intensive. La plaine rizicole de Marovoay occupe 72,76% de la totalité des périmètres irrigués de la Région Boeny avec 17 500 ha de superficie. C’est le deuxième grenier à riz de Madagascar.
Sur le plan touristique, Marovoay permet l’observation de beaux paysages de rizières. La descente du fleuve Betsiboka est un dépaysement assuré pour les amoureux de l’aventure et de la découverte (observation d’oiseaux, de crocodiles…). Vous trouverez des bateaux pour vous balader sur le fleuve chargé d’or et de terre rouge. La butte Tandrava qui domine la ville et la vaste plaine de Marovoay vous offre une vue panoramique à couper le souffle.
Aussi, la ville de Marovoay a su conserver ses belles portes et fenêtres indo-arabes. Aujourd’hui encore, quelques maisons de type colonial sont debout malgré l’usure du temps. Et n’oubliez pas le fameux marché de zébu du vendredi.