Blog

Ce club des exportateurs fera mieux connaître Madagascar dans le monde et attirera plus de visiteurs étrangers, et ce pour le plus grand bien de l’activité touristique. Sur Majunga, l’hôtel★★★ restaurant gourmand Coco Lodge vous attend …

Élargissement de réseau, partage d’expériences entre professionnels, mieux connaître l’environnement international.
Tels sont les objectifs de la mise en place du club des exportateurs de Madagascar, lancé officiellement hier à l’Infinité Ivandry.

La cérémonie de lancement a été marquée par une séance de partage d’expériences des différents opérateurs, dont :

• Mireille Ranaivo de la société Myrah, intervenant dans l’exportation de linge de maison et lingerie fine,
• Christian Rajaosafara de Sigma, exportateur de miel et de produits d’apiculture,
• Anil Bardy du groupe Basan,
• Salim Ismail du groupe Socota et Narson Rafidimanana, exportateur de litchis.

Selon Herintsalama Rajaonarivelo, président de l’International Trade Board of Madagascar (ITBM), ces partages vont se poursuivre car le club des exportateurs de Madagascar se réunira tous les mois pour faire des échanges sur différents thèmes spécifiques au commerce international.

Le président du club des exportateurs de France, Bernard Sanz, a félicité l’aboutissement du projet de création d’un club des exportateurs de Madagascar.

Et pour que les exportateurs soient plus compétitifs l’ITBM a organisé trois jours pour exporter plus et mieux.

C’était le principal thème sous lequel a été placée la deuxième édition de la formation baptisée « trois jours pour exporter plus et mieux ». Elle s’est tenue du 10 au 13 juin, et a été organisée par l’International Trade Board of Madagascar (ITBM), en partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie d’Antananarivo.

Il s’agissait de renforcer leurs connaissances en matière de recherche de marché, de veille concurrentielle, de promotion, d’expédition de marchandises, de paiement et de contrat de vente à l’international.

Les aspects culturels des négociations commerciales internationales, et les services offerts par les dispositifs de soutien aux exportateurs existants, ont été également abordés.

« Les participants ont reçu les informations qui leur sont nécessaires pour exporter plus et mieux », résume un communiqué diffusé par les organisateurs.

L’ITBM considère le renforcement des capacités des exportateurs malgaches comme un élément incontournable pour le développement de leur compétitivité.

Sans oublier des appuis aux entrepreneurs pour mieux exporter.

L’accès aux débouchés constitue une étape difficile pour les exportateurs. La méconnaissance des normes et exigences des pays importateurs constitue un obstacle principal. La certification de produits sur le marché local n’est pas suffisante pour s’imposer sur le marché extérieur.

Les femmes entrepreneures se sont imprégnées de ces normes et des informations sur les débouchés dans le cadre d’une formation pour faciliter leur intégration. «J’ai déjà des produits certifiés ISO au sein de mon entreprise. Mais il y a de nouveaux produits que je voudrais développer pour le marché extérieur.

Dans ce cas, il est nécessaire d’avoir des informations sur le marché, connaître les normes et exigences, d’où l’utilité de cette formation sur l’exploitation du logiciel du Trade Map et Standard Map, avance Railovy Melin, une femme entrepreneure ayant suivi une formation sur cet outil, dispensé par l’ITBM au CCI Antaninarenina durant deux jours.

Pour Sylvia Pagès, présidente de la plateforme EFOI Madagascar, l’utilisation de ces outils aide à bien cerner le choix du marché et à ne pas s’éparpiller dans plusieurs petits marchés à faible valeur ajoutée. L’utilisation de ce logiciel permet aussi d’avoir les informations sur les documents exigés aux exportateurs.

«Les obstacles administratifs sont nombreux pour les exportateurs. Or, il arrive parfois où on nous exige des documents ici qui ne sont pas demandés une fois à destination. Il est nécessaire de les connaître et de travailler ensemble avec l’administration sur ce point», annonce toujours Pagès.

La mise en place d’un guichet unique de l’exportation devrait faire gagner plus de temps.