La croissance verte prend son décollage by Hôtel★★★ Restaurant gourmand Coco Lodge Majunga.
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Vingt-cinq mille emplois seront à créer d’ici 2019 pour la booster avec un label Éco-Mada.
Une bouffée d’oxygène pour l’environnement, les jeunes et les femmes des communes rurales.
Le ministère de l’Environnement, de l’Écologie, de la Mer et des Forêts en partenariat avec le PNUD et le secteur privé, ont lancé, hier, à Ankorondrano, le programme de l’Initiative pour l’Emploi Vert à Madagascar (IEVM). « Nous entendons par emplois verts, des emplois décents qui contribuent à la préservation et la restauration de l’environnement, que ce soit dans l’agriculture, l’industrie, les services ou l’administration », a précisé Fatma Samoura, représentante résidente du PNUD, dans son discours.
Ce programme de quatre ans vise ainsi à créer vingt-cinq mille emplois verts, d’ici 2019.
Il prévoit également de développer, d’approuver et de promouvoir le concept de l’emploi vert aux niveaux national et régional. « Ce programme nécessite la mobilisation de 29 millions de dollars. Le PNUD et l’État vont y participer, même si le secteur privé assure un financement à hauteur de 11 millions de dollars », a indiqué Hanta Rabeta¬lianina, secrétaire générale du ministère de l’Environnement, de l’Écologie, de la mer et des forêts. Une trentaine d’entreprises économique et sociale se sont déjà manifestées par le biais d’une signature pour participer à la mise en place du label vert dans la Grande île.
Écotaxe des entreprises
Différents secteurs ont été invités à rejoindre cette initiative à savoir, la protection des espaces naturels et la reforestation, la production et la distribution des énergies renouvelables et de l’eau, l’agriculture et l’agro-alimentaire, l’écotourisme communautaire, le commerce équitable, l’assainissement et la gestion intégrée des déchets par filière et son recyclage ainsi que les logements sociaux verts.
« Les premières entreprises seront inscrites comme des leaders dans ce domaine. L’État envisage aussi de mettre en place l’écotaxe en faveur des entreprises respectant la culture, l’environnement et l’homme. La réflexion autour de cette écotaxe sera entamée l’année prochaine », a ajouté Hanta Rabetalianina.
Fatma Samoura souhaite ainsi que ce programme ne reste pas lettre morte. « Nous sommes à la veille de la conférence internationale sur le changement climatique. Nous espérons qu’à l’horizon de 2020, Madagascar sera la deuxième nation écologique après l’Australie. Le label Éco-Mada devrait aussi être présenté à l’issue de cette conférence de Paris », a-t-elle lancé.
by Hôtel★★★ Restaurant gourmand Coco Lodge Majunga.
