Cinéma Malagasy by Hôtel★★★ Restaurant Coco lodge Majunga.
Le cinéma malagasy gagne en prestige à l’étranger.
Sa réputation s’avère grandissante grâce au festival Rencontre des films-courts qui se tient annuellement dans la capitale. Le septième art malgache s’épanouit également à l’étranger.
En constante évolution.
Reflétant une passion et une patience sans faille de la part de ses acteurs, le cinéma malgache s’affirme productif et prometteur également. Malgré un contexte socio-économique qui peine à contribuer pleinement à son épanouissement, le septième art n’a cessé de continuer son petit bonhomme de chemin pour finir par s’octroyer une place de choix sur la scène internationale.
Porté par une jeune génération de cinéastes, constamment assoiffés de découvertes et se plaisant à expérimenter divers horizons cinématographiques, le cinéma malgache fascine désormais un public plus vaste. Le festival Rencontre des films-courts (RFC) a su valoriser et rehausser cet art au fil des ans, en promouvant la créativité, l’imaginaire et l’historique-même du cinéma malgache, de part et d’autre du globe.
Honorant justement cet art, et sa qualité en tant que patrimoine audiovisuel, le coffret « Cinéma Malagasy-Kolosary » a officiellement été présenté hier. Cet évènement solennel s’est tenu à Paris, au musée Dapper, entre autres, en présence de Laza, directeur des RFC et du réalisateur Raymond Rajaonarivelo. « Ce coffret représente un vibrant hommage au cinéma malgache», confie ce dernier.
Un cinéma intemporel.
Onze films représentatifs de ce savoir-faire des réalisateurs malgaches composent le coffret « Cinéma malagasy-kolosary ». Des œuvres cinématographiques intemporelles illustrent un cinéma qui rajeunit au sein de la Grande île. Dans le cadre de cette soirée de présentation, quatre films-courts ont été projetés pour le public. Il s’agit de « L’Accident » de Benoît Ramampy (29 min) réalisé en 1972, « Le Soleil se lève… puis se couche » de Eric Razafindralambo (8 min) réalisé en 2005, « Afropower» de Manohiray Randria¬mananjo (5 min) réalisé en 2010 et « Madama Esther » de Luck Razanajaona ( 25 mn) réalisé en 2013.
« La majorité des films que l’on a choisis pour ce coffret représentent des films de patrimoine restauré, grâce au fonds de la Cinémathèque Afrique. Il nous importe de les conjuguer avec les films récents de la nouvelle génération, c’est ce que l’on invite à y découvrir », affirme Laza.
Illustrant d’ailleurs cette persévérance de la nouvelle génération à remettre le cinéma malgache sur son piédestal, le jeune Luck Razanajaona vient d’être primé au Durban Film Mart (DFM) en Afrique du sud pour son œuvre « Disco Afrika ». Il y a remporté deux prix, le « Rotterdam lab Award » et le prix OIF ainsi que 5000 euros pour le projet le plus prometteur.
by Hôtel★★★ Restaurant gourmand Coco lodge Majunga.
