Collection des vignettes touristiques à l’entrée des frontières by Hôtel★★★ Restaurant gourmand Coco Lodge Majunga.
Collection des vignettes touristiques à l’entrée des frontières by Hôtel★★★ Restaurant gourmand Coco Lodge Majunga.
L’Office nationale du tourisme envisage de collecter les vignettes touristiques à l’entrée des frontières.
Son montant est fixé à 10 euros par non-résident.
Collecter la vignette touristique aux frontières : c’est la stratégie que l’Office nationale du tourisme de Madagascar (ONTM) envisage de mettre en place à partir de l’année prochaine. L’objectif consiste à faciliter et à optimiser la collecte de cette ressource destinée à la promotion de la destination Madagascar. Son montant est également révisé à la hausse et uniformisé à 10 euros pour chaque voyageurs non-résidents à Madagascar qui veulent entrer au pays. Des guichets spéciaux seront donc mis en place dans les ports et aéroports du pays pour s’occuper uniquement de la collecte de cette vignette.
« Pour l’instant, il s’agit d’un projet dont le seul objectif est de pouvoir doter l’ONTM d’un budget qui lui permettra d’assumer pleinement son rôle de promoteur de la destination Madagascar. Il devra être adopté et amendé dans la loi de finances 2016 », a précisé, hier, Eric Köller, président de l’ONTM, lors d’une rencontre avec la presse.
Le principal défi avec la mise en place de ce nouveau système est de ne pas alourdir davantage les formalités déjà compliquées à l’entrée aux frontières, particulièrement à l’aéroport d’Ivato. À chaque arrivée de gros porteurs, la petite aérogare et le service de l’immigration se trouvent saturés, entrainant une longue file d’attente qui débordent souvent jusqu’à l’extérieur du petit bâtiment. Selon Vola Raveloson, directeur exécutif de l’ONTM, le point de collecte pourrait donc être regroupé auprès du service de délivrance de visa où sera également payé le nouveau droit de visa de 20 euros.
Aides stoppées
« Nous sommes conscients des problèmes qui existent déjà et n’envisageons pas de les aggraver davantage. Maintenant que nous avons également des services à y effectuer, nous pouvons augmenter le nombre de box et renforcer le nombre de personnes qui accueillent les voyageurs », a-t-elle précisé.
Jusqu’ici, l’ONTM fonctionne presque uniquement avec les appuis des bailleurs de fonds tels que l’Agence française de développement (AFD). Le taux de recouvrement de la vignette touristique collectée par les hôtels et qui constitue sa seule ressource interne atteint à peine 40 %.
Avec la crise politique qui avait entrainé l’arrêt des aides internationales, et plus particulièrement en 2015, il a été confronté à de problèmes de fonctionnement sans précédent, l’obligeant même à renoncer à certains grands salons internationaux. Cette année, par exemple, le budget de l’ONTM destiné à la promotion, avait atteint à peine 400 000 euros contre 15 millions d’euros pour un pays comme Maurice et 5 millions d’euros pour les Seychelles. De l’autre côté, la participation à un seul salon comme le Top Resa de Paris nécessite jusqu’à 60 000 euros. « Mais la situation a, au moins, le mérite de nous avoir ouvert les yeux sur la fragilité des ressources de l’ONTM et la nécessité de chercher de nouvelles sources de financement », a avoué Vola Raveloson.
by Hôtel★★★ Restaurant gourmand Coco Lodge Majunga.
