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La communauté musulmane sunnite de Madagascar peaufine sa stratégie, pour mettre en place son plan de développement. Les volets social, culturel et économique ont été priorisés.

Devenir un partenaire clé dans le domaine du développement. Le congrès national de la communauté musulmane sunnite de Madagascar qui a pris fin dimanche, au Centre de Conférence Internationale d’Ivato, a jeté les bases pour se lancer comme les autres croyances religieuses, dans des projets de développement. « Le congrès national y a défini trois grandes résolutions. La première est la création d’une structure, afin de représenter la confession islamique et la communauté musulmane, à Madagascar. Nous avons ensuite élu et présenté les membres composant les différentes structures mise en place, à savoir le conseil d’administration et l’organe consultatif. Un chef spirituel représentera aussi désormais la communauté sunnite dans la Grande île. Le dernier point est la définition de la contribution de la communauté en matière de développement dans le pays », a rapporté, hier, Jean Claude Rakotonandrasana, conseiller chargé de relation publique et de la communication, au sein du présidium de la communauté musulmane sunnite de Madagascar.

À l’entendre, le programme de développement sera désormais un volet important au sein de la communauté. « Nous estimons que les quelques mille soixante dix-huit mosquées crées seraient pour l’instant suffisantes. Le plus important sera maintenant notre contribution au développement », poursuit Jean Claude Rakotonandrasana. Des écoles, des hôpitaux ainsi que des centres pour accueillir les orphelins, les veuves et les handicapés, seront ainsi à construire.
« Nous voulons devenir un partenaire du gouvernement dans l’éducation, la lutte contre la malnutrition et la santé », a souligné le conseiller chargé de la relation publique et de la communication au sein du présidium de la communauté musulmane sunnite de Madagascar. Mais, cette communauté ne veut pas seulement rester dans le volet social.

Prioritaires :

« Le volet culturel et économique intéressent aussi la communauté sunnite. Nous voulons nous investir par exemple dans le domaine des travaux publics, comme la réhabilitation ou la construction des infrastructures routières », décrit Jean Claude Rakotonandrasana. Cette action dans les travaux publics ne semble pas être le fruit du hasard. Aussi, la communauté reçoit chaque année des aides et des dons des autres pays.

« Nous attendons maintenant l’arrivée de six engins, dons de notre partenaire, afin de démarrer ce projet. Les engins seront à la disposition des autorités, afin des les aider à réhabiliter ou à construire des routes », souligne le responsable de communication. En voulant jouer la transparence, ce dernier a précisé que les sources de financement de la communauté sont diverses. « La première source est la participation des fidèles à hauteur de deux cent ariary par mois. La seconde vient des dons offerts par les fidèles.
La dernière représente les activités organisées par la communauté comme la vente de T-shirts », enchaîne le conseiller chargé de la relation publique et de la communication au sein du présidium de la communauté musulmane sunnite de Madagascar. Le partenariat avec les autres pays financera également les activités de la communauté. « Nous choisissons nos partenaires. Aussi, nous n’avons pas de partenariat avec les organisations qualifiées de terroriste. Tandis que les pays pacifiques comme l’Arabie Saoudite et le Koweït, constituent des pays partenaires », conclut Jean Claude Rakotonandrasana.

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