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Les aires protégées face au Covid-19
Les aires protégées sont en détresse face au Covid-19.
Le Forum des professionnels de la gestion des aires protégées terrestres de Madagascar (LAFA) a récemment publié une étude relative aux impacts que subissent les aires protégées face au Covid-19.
Le résultat est sans appel : la croissance de la vulnérabilité des aires protégées.
L’étude a été conduite auprès de 75 membres et partenaires du forum LAFA entre mars et mai 2020 afin d’éclairer la situation des aires protégées face à la pandémie pour mieux préparer les mois à venir. Selon cette étude, 29 aires protégées sur 123 ont eu plus de feux que l’année dernière sur la même période, dont 6 avec une augmentation drastique.
Stop à la déforestation
Les activités illégales comme le charbonnage et les défrichements sauvages sont en hausse. Dans l’aire protégée de Bongolava, au nord-ouest de Madagascar par exemple, les fours à charbons illégaux recensés sont passés de 53 en décembre 2019 à 123 en mai 2020 ; soit une hausse de plus de 100%.
Selon Razafisoa Ratalata, le coronavirus les empêche d’agir.
« Il nous est impossible de conduire des sensibilisations auprès des communautés et des patrouilles à cause de la crise sanitaire ; les délits tels que les défrichements, les feux de brousses et les vols de bétails et de culture ont donc augmenté. »
Razafisoa Ratalata est président de Mihavao, organisation communautaire qui gère l’aire protégée Amoron’i Onilahy, au sud-est de Toliara.
Entre avril et mai, 21 départs de feux ont été observées au sein de cette aire protégée. Pourtant c’est l’une des moins défrichées de Madagascar sur l’année 2019 (32 ha).
Entre autres, on peut citer les raisons de cette augmentation :
- des pressions anthropiques accrues liées à la perte de revenus liée à l’arrêt du tourisme en particulier ;
- la perte des financements issus du tourisme (droits d’entrée aux aires protégées) ;
- la diminution des financements étrangers ;
- l’absence de terrain pour une grande partie des équipes pendant cette période, laissant le champ libre aux activités illicites.
En effet, la perte de revenus liée à l’arrêt des activités touristiques à Madagascar a aggravé la situation sociale et économique de nombreuses familles, qui se sont alors tournées plus que d’ordinaire vers les forêts.
Actions de WWF Madagascar
Le WWF appuie les communautés d’Amoron’i Onilahy par le renforcement des patrouilles et la surveillance.
« Des cartes de départ de feu à jour et des affiches ont été développées et distribuées pour les co-gestionnaires de l’aire protégée et les patrouilleurs communautaires » indique Jacyntha Ambinintsoa du WWF.
Et elle rajoute que : « Pour appuyer les sensibilisations contre les feux et le respect des lois en vigueur, des émissions radiophoniques communautaires seront également prévues. »
La pression sur les aires protégées a augmenté depuis le début des restrictions sanitaires mais les gestionnaires d’aires protégées et les communautés partenaires sont prêts à se battre pour leur sauvegarde. Une lueur d’espoir pour la conservation en ses temps de crise.
De l’espoir renforcé par la découverte d’une toute nouvelle espèce de lémurien souris au Nord-Est de Madagascar. « Cette découverte est le signe que nous pouvons encore sauver notre biodiversité » déclare le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable de Madagascar.
By #CocoLodgeMajunga
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Source : WWFMadagascarDu29/07/20