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“Mayotte, la déchirure.” de Stéphane Cazères by Hôtel★★★ Restaurant gourmand Coco Lodge Majunga.

“Mayotte, la déchirure.” by Hôtel★★★ Restaurant gourmand Coco Lodge Majunga.

Cinéaste indépendant, Stéphane Cazères est spécialisé dans les documentaires à portée sociale ou humanitaire sur les outremers. Son premier film, réalisé il y a déjà 10 ans, portait sur la question du métissage à La Réunion. Il a également réalisé récemment un documentaire dressant le portrait d’une mère de famille malgache qui se bat pour scolariser ses enfants dans un village situé au nord de Tuléar.
Ce film, intitulé “Siséa, mère malgache”, tourne actuellement dans de nombreux festivals de films documentaires.

Stéphane Cazères a passé un mois à filmer les conditions de vie des mineurs isolés du bidonville de Kawéni.

Stéphane Cazères, réalisateur indépendant de documentaires à caractères sociaux ou humanitaires, s’est penché récemment sur le cas des enfants mineurs isolés de Mayotte. Il s’est ainsi lancé dans la réalisation d’un documentaire de 52 min sur les enfants du bidonville de Kawéni.
Après un mois de tournage sur l’île, celui-ci se poursuit désormais à Paris afin d’interroger sociologues et hommes politiques sur cette problématique. La sortie du film est prévue pour septembre 2016.

“Mayotte, la déchirure.” C’est le titre provisoire que Stéphane Cazères a choisi de donner à son documentaire, mais qui en dit déjà long sur le message qu’il souhaite faire passer aux téléspectateurs. Informé par une amie travaillant au CHM, le jeune cinéaste a résolu d’alerter le public sur la situation des mineurs isolés de Mayotte grâce à un documentaire de 52 min. “Mon film dresse un état des lieux, mais a également pour objectif de dénoncer cet état de fait extrêmement préoccupant au sein d’un département français.”, explique le réalisateur.

UN MOIS DANS LES BIDONVILLES DE KAWÉNI
Au travers de ce documentaire, Stéphane Cazères aborde de nombreuses problématiques inhérentes au territoire de Mayotte. L’immigration est, bien entendu, au cœur de ces questions puisqu’elle influe sur toutes les autres : santé, éducation, situation sociale, etc. Afin de pouvoir pénétrer au cœur du bidonville, le cinéaste a sollicité les différentes associations qui y travaillent régulièrement afin d’aider les enfants, notamment Le Village d’Eva, Tama et Solidarité Mayotte. Il a également réuni une équipe d’assistants mahorais afin de parer aux inévitables barrages de langue et de décalage culturels qui auraient pu poser problème entre lui et ces enfants.
Dans son documentaire, Stéphane Cazères donne la parole à tous les acteurs de l’île : associations, police, hommes politiques. “Mon but est de pointer les dysfonctionnements qui ont pu mener à une telle situation et de laisser ensuite le spectateur se faire sa propre idée.”, affirme t-il. Il a également rencontré les enfants et tenté de filmer avec le plus de décence possible la vie qu’ils mènent dans les bangas de Kawéni, tout en mettant en valeur les actions des associations qui œuvrent pour tenter de leur offrir une vie meilleure et notamment l’accès à la scolarisation.

DE NOMBREUX OBSTACLES RENCONTRÉS
Lors de son arrivée à Mayotte, Stéphane Cazères a mis une dizaine de jours à s’adapter tant la situation de l’île aux parfums a tendance à être diabolisée dans les médias nationaux. “J’avais extrêmement peur de la délinquance en arrivant sur l’île et notamment de me faire dérober mon matériel de tournage.”, confie-t-il. L’encadrement proposé par les associations locales a heureusement permis d’éviter ce genre de désagrément et Stéphane Cazères a pu réaliser son documentaire dans de bonnes conditions, d’autant plus qu’il s’était beaucoup documenté à distance afin que tout soit prêt dès son arrivée. L’autre difficulté majeure à laquelle il s’est heurté a été le manque de coopération des autorités qui ne lui ont permis de filmer ni les kwassa-kwassas ni le nouveau CRA (Centre de Rétention Administratif). Pour justifier leur refus, elles ont expliqué que filmer des personnes dans ce genre de situation portait atteinte à la dignité humaine. “Je n’ai pas compris leur point de vue”, s’exclame Stéphane Cazères, “Ce n’est pas en dissimulant certaines situations tragiques que la dignité humaine est sauvegardée, bien au contraire !”, s’indigne-t-il.

UNE SITUATION BLOQUÉE
Au sein de son documentaire, le cinéaste tente d’expliquer au public le noeud inextricable de la problématique de l’immigration clandestine à Mayotte. “Beaucoup d’associations se battent pour que les enfants des bidonvilles aient la possibilité d’être scolarisés normalement comme c’est leur droit. J’ai voulu terminer mon film sur une note d’espoir en montrant que certains d’entre eux y parviennent.”, explique Stéphane Cazères tout en poursuivant toutefois, “Mais le problème ne s’arrête malheureusement pas là, car une fois adultes, ces enfants vont se retrouver confrontés au problème de l’emploi qui se fait de plus en plus rare à Mayotte. Il est presque certain que le marché du travail ne sera pas capable de proposer un emploi à cette immense concentration de personnes …”, déplore-t-il. Pour lui, la véritable solution serait que les acteurs locaux mènent des actions conjointes afin de sortir l’île au lagon de cette situation. Désormais terminé à Mayotte, le tournage se poursuit actuellement à Paris afin de sonder les sociologues, mais également les ministres sur cette problématique. Une fois son documentaire achevé, Stéphane Cazères compte le proposer aux différents festivals de films documentaires français, mais aussi étrangers. Il espère ensuite pouvoir le vendre aux chaînes de télévision intéressées.

by Hôtel★★★ Restaurant gourmand Coco Lodge Majunga.

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