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Littérature Malgache by Hôtel★★★ Restaurant gourmand Coco Lodge Majunga

Littérature Malgache
Interférence orale et écrite

Ce n’est pas seulement au 19e siècle, avec l’introduction de l’écriture latine, que l’histoire de la littérature malgache a débuté.
Des œuvres orales, qui coexistent aujourd’hui avec les créations écrites, ont existé depuis la nuit des temps.

En fait, à l’heure actuelle, la littérature malgache évolue dans trois sens complémentaires. Il y a naturellement les écrits en langue nationale, les écrits francophones et la littérature orale qui poursuit toujours son chemin. Si les deux premiers s’inspirent parfois, aussi bien par le fond que par la forme, de cette dernière, la structure ou même le thème véhiculé par celle-ci, selon le cas, peut être influencée par la modernité.

Un pays de tradition profondément orale
De par son ancienneté et pour marquer la différence, la littérature orale est dénommée actuellement Littérature des Anciens (Literatioran’ny Ntaolo) par les chercheurs et les universitaires. La pérennité de cette Littérature des Anciens s’explique par le fait que Madagascar reste profondément un pays de tradition orale. Le verbe a toujours joué un rôle important dans l’univers malgache.

Pour le grand public, se rendre visite et s’informer mutuellement, par exemple, s’avère être une activité beaucoup plus attrayante que celle de la lecture qui est un acte nécessairement solitaire. Attitude qui ne peut que corroborer cette affirmation disant que les Malgaches règlent les querelles par le combat des mots. L’on se réfère pour cela à l’une des grandes poésies de la littérature orale, les «Hainteny», qui sont des véritables joutes poétiques.

La civilisation malgache avait surtout connu dans le passé une expression artistique vocale et orale. Le «Kabary» ou discours traditionnels avec ses jeux de mots, des paroles, des phrases était et reste encore un art authentiquement reconnu. Les images au lieu d’être de simples illustrations sont au centre de la prestation.

Une très jeune littérature
La véritable naissance de la littérature malgache se situe au début de ce siècle avec la parution des journaux indépendants non confessionnels et non officiels. Elle n’avait dans l’ensemble que les journaux comme moyen de diffusion, situation qui perdure encore aujourd’hui.

Néanmoins, en 1926, parut le premier recueil de poèmes et de nouvelles de Rodlish (1897-1967)et de Jean Narivony (1898-1980). Trois années plus tard, en 1929, ce fut le tour d’une anthologie, oeuvre de 11 écrivains, dont Ny Avana Ramanantoanina, Eliza Freda, etc.

Très rapidement, de nombreux Malgaches furent attirés par ce nouveau mode d’expression écrite et, dans les années trente, des hommes de lettres de talent se révélèrent. Le plus connu d’entre eux fut le poète Jean-Joseph Rabearivelo. Il fut le vrai chef de file des écrivains qui trouvaient leur source d’inspiration dans leur terre, c’est-à-dire «la terre de leurs ancêtres». D’autres poètes contemporains possèdent une audience internationale, notamment Jacques Rabemananjara, Flavien Ranaivo, Rado. Ces vingt dernières années, Michèle Rakotoson, jean Luc Raharimanana, Charlotte Rafenomanjato et Esther Nirina ont émergé du lot et sont connus à l’étranger, surtout en France et dans la région de l’Océan Indien.
Une humble édition

La littérature malgache existe, mais les écrivains qui peuvent éditer leurs oeuvres sont très peu nombreux. Le monde de l’édition ne considère pas la production littéraire comme une affaire rentable et n’a pas de véritable politique de promotion dans ce domaine.

Ainsi, seuls les écrivains de la diaspora peuvent tirer profit de leur talent littéraire et que la notoriété n’est pas forcément gage de sécurité financière. Pour être édités, il reste toujours le tirage à compte d’auteurs, mais c’est une situation qui est loin d’être confortable. A Madagascar, les critiques littéraires en général ne jouent pas leur rôle. L’appréciation faite n’est pas toujours objective. Il y a décalage entre les écrivains et le lectorat, voire une rupture de communication entre eux et le jeune lectorat.

Des auteurs malgaches choisissent le français comme langue d’écriture en vue d’atteindre un auditoire plus élargi, étant entendu que les Malgaches n’accordent qu’une attention limitée à cette littérature à l’accent francophone.
Certains auteurs avouent qu’il leur est plus facile d’exprimer en français tout ce qu’ils ne peuvent dire en malgache, à cause des tabous du langage imposés par la société.

Hôtel★★★ Restaurant gourmand Coco Lodge Majunga

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